Partenariats des Hautes écoles de musique suisses

Mise en évidence du réseau professionnel  dans lequel les hautes écoles de musique suisses sont intégrées.

Institutions et scènes libres

Les partenariats noués avec des parties prenantes se caractérisent au niveau du paysage d’enseignement musical tertiaire helvétique par leur aspect protéiforme. Il est vrai en effet que toutes les institutions composant la Conférence des Hautes Écoles de Musique Suisses (CHEMS) collaborent avec tant des institutions renommées (comme l’Orchestre de la Suisse Romande, l’Opernhaus Zürich ou l’Orchestra della Svizzera italiana) que des associations à vocation d’avantgarde (telles Contrechamps à Genève, Gare du Nord à Bâle ou Oggimusica à Lugano). Aussi, à cette distinction entre d’une part les grandes institutions très établies et d’autres part celles orientées musique contemporaine ou musique ancienne par exemple s’ajoute l’écosystème des associations peu subventionnées qui approfondissent leur lien à la société autour de thématiques muséales, sociales ou plus largement de recherche.

Vision transversale

Au-delà de ces situations gagnant.es-gagnant. es, la vision transversale des huit écoles de la CHEMS se voit renforcée via ces collaborationset le bénéfice qu’elles apportent de manière archétypale à des axes de travail communs : l’insertion professionnelle, les missions de productions, les possibilités de concerts pour les étudiant.es, les innovations curriculaires, les services rendus à la cité. C’est la raison pour laquelle, Alexandra Rossini, assistante de direction et déléguée à la communication de la Fondation CSI affirme par exemple que « Le Conservatorio della Svizzera italiana est une petite institution, presque familiale, mais en même temps c’est un lieu ouvert sur l’extérieur, sur notre région et sur le reste du monde. Une combinaison enrichissante et motivante pour nos étudiant.es, qui peuvent ainsi acquérir des expériences très diverses et de qualité au cours de leur formation.

Et c’est également vrai pour la scène culturelle de notre région, à laquelle nous participons toujours de manière innovante. » Ces mots trouvant d’ailleurs un écho en une autre prise de position d’Alexandra Rossini : « La société de la connaissance nous oblige à nous considérer comme des organismes ouverts, en constante évolution et en échange avec notre environnement.

Telle doit être aussi l’attitude de nos étudiant. es qui entrent dans le monde du travail. Un monde qui exige de plus en plus de compétences diversifiées et articulées. Une école qui investit dans les relations avec les autres institutions est, tout simplement, une école plus efficace. » Par voie de conséquence, la musique dans le fond en tant que medium entre interprète(s), oeuvre(s) et public(s) se reflète dans l’organisation collaborative des hautes écoles de musique du pays qui privilégient la mise en réseau de synergies vertueuses.